1939
1942 Les seuls disques disponibles aux Etats-Unis, jusqu'en 1944, sont les V-discs - les premiers vinyles (du fait de l'embargo du syndicat des musiciens faisant suite à des problèmes de droits sur la reproduction radio des oeuvres).
1944 le Belge René Snepvangers dirige l'équipe de recherche qui réalisa le premier 33 tours. La qualité des nouveaux disques laissait pourtant à désirer et longtemps on n'a pas dépassé le stade de l'essai.
1945 L’enregistrement du son, amélioré de façon spectaculaire grâce aux progrès réalisés pendant la guerre, se développe dans le domaine civil. Dans les matériaux utilisés dans la fabrication du disque, la cire est remplacé par une laque sur un support en aluminium.
Microsillon et stéréo
1946 Etats-Unis La firme Columbia édite le premier micro-sillon sur un 33t/mn (ce sont des oeuvres de Mendelssohn et Tchaïkovski). Ce support permet d'enregistrer environ trente minutes par face, c'est le "LP" (long play). Le facteur le plus important a été l'utilisation de matières synthétiques thermoplastiques pour la fabrication des microsillons, elles permettaient d'obtenir une surface bien plus lisse que celle des disques connus jusqu'alors. Ceci a permis de réduire considérablement le bruit de fond et d'augmenter la gamme des fréquences. Les sillons très fins ont imposé naturellement l'utilisation de têtes de lecture très légères et de pointes à saphir spéciales ce qui imposait l’utilisation d’un pick-up électrique. La vitesse de rotation des disques a donc été réduite des 78 tr/mn primitifs à 33 tours 1/3.
1948 La commercialisation des "LP" débute. Les tables de lectures sont fabriquées par Philco.
1949 Etats-Unis Apparition sur le marché d'un nouveau format de disque : le 45 t/mn, d'un diamètre de
1951 Le premier microsillon 45 tours sort en France. Le disque microsillon s'impose de plus en plus dans les annnées 50.
1956 La société "Audio Fidelity" lance sur le marché les premiers 33 tours stéréophoniques, alors qu'il n'existe aucune cellule pour les lire... L'enregistrement stéréophonique est effectué dans un seul sillon du disque à deux canaux sonores. Il s'agit d'un compromis entre l'enregistrement en profondeur d'Edison et l'enregistrement latéral de Berliner. Progressivement, toutes les grandes firmes s'intéressent à la stéréophonie (en conservant la compatibilité avec le système monaural). ; dans l'ordre : RCA, Decca, EMI, Mercury, Telefunken... Jusque-là tout le monde y pensait mais personne n'osait s'y lancer. Le microsillon était récent et faisait l'objet de gros investissements ; les disques se vendaient bien et l'industrie ne voulait pas d'une nouvelle guerre des standards.
1957 Quasi-abandon du format 78 t/mn. Ce format a été longtemps fabriqué (le disque vinyle coûtait encore très cher, environ 30 NF en 1960, soit environ 50 euros). Dans certains pays plus pauvres, le 78 t. est maintenu - jusqu'en 1961 dans les pays de l'est (Supraphon), voire 1962 (EMI pour le marché des Indes).
.1971 on trouve sur le marché des disques avec quatre enregistrements dans un seul sillon ; mais la quadriphonie ne connaît pas le succès.
1976 Après les Etats-Unis, le Maxi 45 tours arrive en France.
1978 Le premier choc pétrolier augmente le coût du cycle chauffage-refroidissement, poste important dans le prix du disque. Le coût des disques est trop élevé, alors on rogne sur la qualité à tous les stades : on réduit les contrôles, on remplace les ingénieurs de gravure renommés par des jeunes, on réalise des disques moins lourds, on fait évoluer la composition du vinyle et on utilise des pâtes recyclées... L'industrie s'adapte au mieux cependant, avec une augmentation inférieure à l'inflation. Pendant ce temps, en Hollande, Philips réalise ses premières expériences sur le signal numérique lisible par la réflexion d'un rayon laser avec le système Laservision.
1983 Arrivée en France du disque compact. Face au danger, le disque vinyle s'adapte : il devient plus et épais et les fabricants ont recours à la gravure directe - La technique de Direct Metal Mastering (DMM) permet en particulier la réalisation directe d'une mère.